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Anderlecht renoue avec la Coupe de Belgique

Quatorze ans que les Mauves attendaient cela. Et même si Gand n’a pas démérité, les Flandriens se sont rappelés cet après-midi qu’un match dure 90 minutes voire plus. Avec un score de 2-1 en leur faveur à 20 minutes du terme, ce sont finalement deux anciens de la maison gantoise, Boussoufa et Gillet, qui écœurent les hommes de Trond Sollied pour faire 3-2. Score final. Anderlecht confirme son statut de meilleure équipe du second tour et empoche la neuvième Coupe de Belgique de son histoire.

Un partout après sept minutes de jeu. Le ton était donné. C’est Gand qui ouvrait le score à la 6e minute par l’entremise du capitaine Foley bien servi à gauche par le remuant Ruiz. La réaction anderlechtoise ne se fait pas attendre. Le Tchèque Polak- qui pour le coup s’était posté en deuxième attaquant aux côtés de Frutos – parachève un centre venu de la gauche (7′). L’adrénaline va ensuite quelque peu retomber. Le Sporting prend le jeu à son compte sans réellement inquiéter Jorgacevic si ce n’est sur une action cocasse qui se termine finalement sur la barre du portier gantois.

A la demi-heure de jeu, le trio Fadiga-Ruiz-Olufadé se réveille. Techniquement très à l’aise, les Buffalos reprennent l’avantage grâce à un tir dévié d’Olufadé et qui prend Proto à contre-pied. La fin de la 1ere mi-temps sera pénible pour les Bruxellois, dépassés par les dribbles déroutants des attaquants adverses.

Hassan par la grande porte

Les premières minutes de la seconde mi-temps ne diffèrent guère des dernières de la première période. Fadiga rate d’ailleurs la balle de 3-1 à la suite d’un superbe geste technique enchaîné d’une magnifique frappe qui vient s’écraser sur le poteau droit des buts anderlechtois. Les Mauves pratiquent un football stéréotypé: longs ballons vers Frutos et multitudes de centres infructueux de Boussoufa. Seul Biglia semble vouloir et pouvoir changer la donne. Ariel Jacobs décide alors de lancer Ahmed Hassan dans la bataille. Un pari gagnant puisque le Sporting, revigoré par l’entrée du Pharaon, plantera deux buts en 4 minutes mettant ainsi fin au doux rêve gantois de brandir la Coupe.

il s’agissait du denier match d’Ahmed Hassan sous la vareuse anderlechtoise. Souvent critiqué pour son manque d’impact sur le jeu lors des grandes occasions, l’Egyptien prouve finalement qu’il a l’âme d’un leader. Trond Sollied, le coach gantois, espérait lui connaître une plus belle sortie avant de rejoindre les Pays-Bas (Heerenveen).