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C’est parti pour 31 matches en 23 jours !

Les uns n’en dormaient plus, les autres y pensaient forcément. L’Euro débarque ce soir dans nos chaumières pour le plus grand plaisir des footeux dès 18h. Désolé mesdames. Et c’est la rencontre Suisse – République Tchèque qui ouvrira le bal à Bâle. Ce seront ensuite pas moins de 30 matches – que l’on espère de folie – qui entreront dans la danse longue de 23 jours.

Aucun grand favori à l’horizon cette année. Il faut dire que l’épopée grecque de 2004 aura refroidi plus d’un pronostiqueur. Bien sûr, les timides ne se mouilleront pas en argumentant que l’Italie de Luca Toni, la France de Franck Ribéry ou l’Allemagne de Michael Ballack restent les grandes nations européennes. Mais quid de la Roumanie ? Cette équipe qui a terrassé les Pays-Bas lors des qualif’. Les Roumains semblent pourtant avoir retrouvé leurs sensations d’antan voire mieux encore. Et les Grecs ? Ne sont-ils à même de pouvoir rééditer l’exploit du Portugal ? Ce sont tout de même eux qui ont terminé les qualif’ avec le plus de points à leur actif !

Bref, cet Euro 2008 indécis a tout pour être passionnant. Prions que le niveau de jeu soit lui aussi de la partie. Il faut bien avouer que ne nous sommes plus très gâtés à ce niveau-là ces dernières années.

Les joueurs à suivre :

  • Groupe A : Cristiano Ronaldo et Ricardo Quaresma (Portugal), Martin Fenin (R.Tchèque), Gökan Inler et Valon Behrami (Suisse), Tuncay et Nihat (Turquie),
  • Groupe B : Mario Gomez et Michael Ballack (Allemagne), Sebastian Prödl et Martin Harnik (Autriche), Vedran Corluka, Luka Modric et Mladen Petric (Croatie), Artur Boruc et Roger (Pologne),
  • Groupe C : Franck Ribéry, Karim Benzema et Batefimbi Gomis (France), Andrea Barzagli, Luca Toni et Antonio DI Natale (Italie), Wesley Sneijder, Arjen Robben et Klaas Jan Huntelaar (Pays-Bas), Adrian Mutu, Nicolae Dica et Stefan Radu (Roumanie)
  • Groupe D: Cesc Fabregas, David Silva et Fernando Torres (Espagne), Fanis Gekas, DImitris Salpingidis et Vassilis Torosidis (Grèce), Andrei Arshavin, Pavel Pogrebnyak (Russie)

Maniche et Seedorf absents, Larsson à nouveau présent

Alors que l’échéance du 7 juin – date à laquelle débute l’Euro 2008 – approche à grands pas, les listes des 23 joueurs des différents pays tombent elles goutte à goutte. Parmi les seize nations présentes à l’Euro en Suisse et en Autriche, certaines nous ont déjà réservé leur petit lot de surprises.

On aura une pensée émue pour Maniche (30 ans) qui, à la surprise générale, n’a pas été retenu en sélection portugaise; Pion incontournable du dispositif portugais lors de la dernière Coupe du Monde et plus près, de la dernière campagne qualificative du Portugal, l’annonce a véritablement fait l’effet d’une bombe en Lusitanie. L’entraîneur Felipe Scolari n’a d’ailleurs pas voulu commenter cette absence de marque. La raison de cette non sélection est à chercher du côté du joueur qui n’a pas bénéficié de beaucoup temps de jeu cette saison. Prête par l’Atletico Madrid à l’entre-saison, Maniche n’a, il faut bien le reconnaître, jamais réussi à s’imposer à Giuseppe Meazza. Un échec qui lui coûte cher.

Marco van Basten devra lui se passer des services de l’expérimenté Clarence Seedorf (32 ans). Le joueur du Milan AC ayant d’autres ambitions que de chauffer la banquette, il déclinera donc toute invitation, a-t-il prévenu. Le sélectionneur des Pays-Bas s’est dit surpris par la décision du milieu de terrain. Seedorf a pourtant de quoi bouder le futur coach de l’Ajax. Lors des dix derniers matches des Pays-Bas, Seedorf n’a été retenu qu’à cinq reprises au cours desquelles il n’a pu monter qu’une seule fois sur le terrain. On ne joue pas avec les pieds d’une star.

Et enfin, la surprise du chef nous est venue de la liste suédoise sur laquelle figure le nom du vieux renard des surfaces qu’est Henrik Larsson. A 36 ans, l’attaquant d’Helsingborg réintègre donc l’équipe nationale suédoise après avoir mis par deux fois un terme à sa carrière internationale. Henke n’a plus défendu les couleurs de son pays depuis près de deux ans maintenant. Il devrait retrouver Zlatan ibrahimovic en pointe de l’attaque et avec lequel il avait déjà bousculé les défenses adverses pendant la Coupe du Monde en Allemagne.

Vague d’Européens sur la NBA

drapeau20europe.jpgNowitzki (Dallas), Kirilenko et Okur (Utah), Parker et Mahinmi (San Antonio), Gasol, Mbenga, Vujacic, Turiaf et Radmanovic (Lakers), Bargnani, Calderon et Nesterovic (Toronto), Turkoglu (Orlando) Giricek et Diaw (Phoenix), Ilgauskas et Pavlovic (Cleveland), Krstic (New Jersey), Navarro et Milicic (Memphis), Noah et Sefolosha (Chicago), Pachulia (Atlanta), Stojakovic (New Orleans), Rodriguez (Portland), Perovic et Pietrus (Golden State), Pecherov (Washington).

Tous ces joueurs viennent directement d’Europe. Qui plus est, la multiculturalité est garantie avec la présence de Français, d’Espagnols, de Croates, de Serbes, d’Italiens, de Turcs, de Russes et même d’un Belge! Il y a une dizaine d’années de cela, les Européens jouant en NBA ne se comptaient pourtant que sur les doigts d’une seule main. Ainsi, lors de la saison 1997-1998, seuls cinq joueurs de notre continent foulaient les parquets américains: Vlade Divac (ex Lakers ), Toni Kukoc ( ex Chicago), Zydrunas Ilgauskas déjà (toujours à Cleveland, v. ci-dessus), Arvonis Sabonis (ex Portland) et Stojko Vrankovic (ex Clippers). Les joueurs de l’ex Yougoslavie avaient déjà la cote.

L’expansion de la colonie européenne s’est donc accrue au fil de ces dernières saisons. Pas moins de vingt-neuf Européens sont maintenant dispersés dans les différentes franchises. Soit une vingtaine de plus qu’il y a dix ans. On peut y voir deux raisons majeures dans cet accroissement:

1) Le niveau de jeu proposé par les Européens n’a désormais plus à rougir devant celui des Américains même si le spectacle offert chez nous n’a pas (encore?) la magie de la NBA. On pourrait même dire que l’élève a dépassé le maître tant les nations européennes brillent lors des compétitions internationales alors que les Etats-Unis sont à la peine.

2) La seconde raison est d’ordre, non plus sportif, mais marketing. La vente de maillots et autres objets à l’effigie des clubs, en Europe, est une perspective financière plus qu’intéressante pour les franchises américaines. En recrutant des Européens, les dirigeants comblent ainsi le manque à gagner des décennies précédentes tout en garantissant le show à leurs spectateurs.

Notons aussi la présence de plus en plus remarquée et remarquable des Sud-Américains (Nocioni, Oberto, Ginobili, Varejao, Nene etc.) dans la plus grande compétition du monde. La NBA, qui donnait encore l’impression il y a peu de vouloir rester fermée, semble avoir, comme Sarkozy, opté pour l’ouverture.